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robert brasillach - Page 2

  • La revue de presse d'un esprit libre... (55)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Ego Non : Maurice Barrès, un nationalisme enraciné dans la terre et les morts. Le nationalisme français est étroitement associé aux noms de ces deux grandes figures que sont Charles Maurras et Maurice Barrès. Assez superficiellement, on pourrait même croire que les deux hommes partageaient une même conception du nationalisme. C’est pourtant loin d’être le cas. Moins "rationaliste" que Maurras, Barrès misait davantage sur la force des sentiments : "A la racine de tout, il y a un état de sensibilité." C'est pourquoi son ambition sera moins d’établir une doctrine que de montrer, dans sa pure immédiateté, sur quelles réalités fonder la conscience française, à savoir la "Terre et les Morts » : 

     
    Pier Paolo Pasolini a décrit les années 1960 comme une « rupture anthropologique », pareille au passage de l’Homme de Néandertal à Homo sapiens, mais aujourd’hui en sens inverse. C’est cette évolution/involution que Patrick Buisson a magistralement analysé dans « La fin d’un monde » et plus encore dans « Décadanse », tous deux parus aux éditions Albin Michel. Bruno Racouchot l’a interviewé dans « Communication & influence ». Entretien ci-dessous : 
     
    Qui a peur de Zakhar Prilepine ?
     
    L’Ukraine est-elle l’otage de la propagande occidentale ? Pour répondre à cette question comme à bien d’autres Élise Blaise reçoit dans son émission Le Samedi Politique le colonel Jacques Baud, ancien officier du renseignement suisse qui est l’auteur d’un livre qui vient de paraitre Ukraine entre guerre et paix (éditions Max Milo). Il se montre très pessimiste quant à une prochaine victoire des Ukrainiens qui apparaissent finalement comme poussés au suicide par la « nation indispensable »  : 
     
    Les livraisons d’armes occidentales en provenance d’Ukraine dont on connait les propensions mafieuses sont-elles en train de se répandre dans nos banlieues ? :
     
    Les trans : nouvelle cage aux phobes : Ligne Droite, la matinale de Radio Courtoisie, reçoit Pascal EyssericFrançois Bousquet et David L’Épée pour évoquer le dernier dossier d’« Éléments » consacré au phénomène trans : « Le Grand Dérèglement ». Devant l’invasion des « phobies » de toutes sortes, Philippe Muray avait parlé d’une époque enfermée dans « une cage aux phobes ». Et si les trans en étaient les derniers avatars ?
     
    Chronique hebdomadaire de François Bousquet où il traite sur un mode plaisant de la délocalisation des « sans abris » (entendez des sans papiers) en province afin de désengorger la région parisienne où auront lieu les jeux olympiques : 
     
    Il reprend les mêmes arguments dans sa dernière chronique de Ligne Droite :
     
    Bonne intervention d’Elisabeth Lévy sur le Rassemblement National et son supposé pétainisme (reductio ad petainum) :
     
    Michel Geoffroy était l’invité de Matthieu Bock-Côté sur Cnews pour présenter son dernier ouvrage Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction (collection Cartouches de l’Institut Iliade aux éditions de la Nouvelle Librairie) :
     
    Le même Michel Geoffroy comparait sur Polémia le roman Minority Report de Philip K. Dick paru en 1956 à l’interdiction du colloque Venner. Dans ce roman une police « précrime » arrête des individus susceptibles de commettre des assassinat avant même qu’ils aient pu agir. Steven Spielberg a adapté cette science-fiction à l’écran en 2002. Néanmoins pour vivre dans le monde de Minority Report il n’est plus nécessaire d’aller au cinéma, il suffit de vivre dans la France de Macron : 
     
    La vie d’Edward Bernays ainsi que son œuvre sont incontournables pour comprendre les mécanismes de la propagande contemporaine et du conditionnement de masse. C’est donc faire oeuvre utile que de parcourir sa vie comme le fait le journaliste franco-hongrois Yann Caspar dans son livre Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules, publié par La Nouvelle Librairie dans la collection de l’OJIM. Bernays, le père de la propagande moderne en régime démocratique eut l’idée de remplacer les anciens narratifs performateurs verticaux, c’est à dire émis par le pouvoir politique vers les foules, par une propagande horizontale, c’est à dire émise par des cabinets de relation publique non situés dans la hiérarchie du pouvoir. Doublement neveu de Freud, il appliqua les intuitions de son oncle en matière de psychologie et participa entre autres à modifier l’opinion américaine, massivement isolationniste, en une foule prête à la guerre (1916-1917) puis à convaincre les femmes à fumer afin de signifier leur émancipation  : 
     
    La menace de l’UE d’interdire Twitter dans les territoires qu’elle dirige est reprise par les ministres de Macron qui brûlent d’instaurer un ministère de la Vérité. Lire à ce propos l’excellent billet  d’Aurélien Marq qui se défie à juste titre des vérités officielles (sur Causeur) : 
     
    Romain Petitjean présente l’Institut Iliade, son esprit, ses formations et ses buts pour les lecteurs de L’Étudiant libre :
     
    Le nouvel I-Media animé par Floriane Jeannin et, exceptionnellement, par Michel Geoffroy traite comme d’habitude de l’actualité des médias d’un oeil critique. L’émission se termine par une courte séance animée par Claude Chollet. Son sujet Rudy Reichstadt, le conspirationniste anti-complots : 
     
    Écrivain et journaliste à Valeurs Actuelles, Olivier Maulin dans son émission hebdomadaire présente L’Enfant de la nuit un des romans de Robert Brasillach :
     
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  • Les procès historiques de Jacques Isorni...

    « Isorni est l’avocat que j’ai le plus respecté et le plus aimé ; c’est aussi celui qui m’a le plus appris. »
    Jacques Vergès

    « Isorni est capable de n’importe quel sacrifice. Comme il est de surcroît nanti d’un talent extraordinaire, la moindre de ses paroles a immédiatement un impact prodigieux. »
    Émile Pollak

    « Qui pouvait résister au romantisme d’Isorni ? Un dieu le possédait. La foi qui le brûlait gagnait comme un incendie que le vent attise. »
    Jules Roy

     

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Gilles Antonowicz intitulé Isorni - Les procès historiques. Avocat honoraire, historien, essayiste, Gilles Antonowicz est notamment l'auteur de L'énigme Pierre Pucheu (Nouveau Monde, 2019).

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    " Jacques Isorni incarne la Défense dans son expression la plus noble : la défense politique. Avocat des communistes sous l’Occupation, de Brasillach et de Pétain à la Libération, des nationalistes tunisiens avant de devenir celui des soldats perdus de l’Algérie Française, sa place est en toutes circonstances « du côté des prisonniers ».
    Témoin privilégié des chocs et des tragédies qui ont traversé la France, il nous invite à jeter un regard nuancé sur notre histoire contemporaine, avec l’œil de la défense, une place où l’on cherche à comprendre les mobiles qui font agir les hommes… "

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  • Leur avant-guerre...

    Les éditions Pardès viennent de rééditer le livre de Robert Brasillach intitulé Notre avant-guerre. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs et Comme le temps passe, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution..

     

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    " « On n’a pas coutume d’écrire ses Mémoires à trente ans », déclare Robert Brasillach dans son propos liminaire à Notre avant-guerre. Mais, lorsque l’on mourra cinq ans plus tard…

    Rédigé pendant ses loisirs forcés des premiers mois sur la ligne Maginot – entre septembre 1939 et mai 1940 – Notre avant-guerre est, en reprenant des mots qu’il emploiera pour Le Voleur d’étincelles, « un album d’images» d’avant la Deuxième Guerre mondiale; il s’attache à la richesse et à la variété du Paris des années 1920 et 1930. Apparaissent dans le panorama nombre de personnalités, artistiques, littéraires et politiques, bien connues, ainsi que d’autres, qui le sont moins. Les événements majeurs sont commentés par un fin observateur, lucide, qui sait relever le trait saillant des choses. Il s’agit de l’histoire sociale, politique, voire spirituelle, d’un temps, qui pour révolu qu’il soit, n’en paraît pas moins bien proche de notre époque, temps fertile en talents de toutes sortes, en idées et en crises. Ces mémoires constituent encore une source d’informations incomparable et incontournable pour ces temps critiques de l’histoire de la France, pour cette période qui n’a pas fini de peser son poids de conséquences sur celle actuelle.

    L’auteur raconte ses écoles (le lycée Louis-le-Grand et École normale supérieure des années 1920), son entrée dans le monde journalistique, son engage ment politique (surtout à partir du 6 février 1934), ses voyages – en Belgique, en Italie, en Allemagne et en Espagne – sur un mode pénétré de nostalgie pour ce qui est perçu comme voué à disparaître. Il admet volontiers que ce fut un monde troublé, mais dans lequel lui et sa génération ont vécu ce qu’il appelle « notre jeunesse » selon « les biens ples plus précieux de l’âge : la fantaisie, l’ironie, la bohème, l’insouciance du lendemain». Toutes ces «images» d’avant-guerre sont évoquées dans une prose lyrique, quasi poétique, qui ne manquera pas d’enchanter le lecteur d’aujourd’hui. "

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  • Chroniques du 7e art...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier un recueil d'articles de Robert Brasillach intitulé Chroniques du 7e art. Écrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Avant d’être fusillé le 6 février 1945, Robert Brasillach a laissé, malgré sa courte vie, une œuvre d’un rare éclectisme et d’un talent inouï. Aussi à l’aise dans le roman, la critique littéraire et cinématographique, le théâtre que dans la politique ou la poésie, il incarnait un humanisme aujourd’hui bien disparu.

    Dès l’âge de dix-huit ans, il amorçait une longue carrière de cinéphile et de critique du septième art, dans La Tribune de l’Yonne sous la signature de Jacques Tournebroche (pseudonyme emprunté à Anatole France). Suivirent Le Coq catalan, La Revue universelle, Gringoire, La Chronique de Paris, L’Appel, La Gerbe, L’Echo de la France, mais quasiment jamais Je suis partout où la critique cinématographique était assurée par son ami Lucien Rebatet (alias François Vinneuil).

    Le présent volume rassemble tous les articles de cinéma que Robert Brasillach a publiés dans ces divers organes de presse de 1927 au 12 juillet 1944. Il témoigne de sa vision, de sa tendresse et de ce fameux “plaisir du cinéma”, et complète ainsi la fabuleuse Histoire du cinéma coécrite avec son beau-frère Maurice Bardèche. "

     

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  • Les captifs...

    Les éditions Pardès viennent de rééditer un roman inachevé de Robert Brasillach intitulé Les captifs. Ecrivain et journaliste à l'Action française et Je suis partout, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Après la défaite de juin 1940, Robert Brasillach est fait prisonnier lors de l'encerclement de la IIIe armée. D'abord à Neuf-Brisach, puis dans les camps allemands de Warburg et Soest, il entreprend la rédaction d'un roman, qu'il intitule Les Captifs. Libéré le 31 mars 1941, il reprend son manuscrit durant l'été de cette même année, mais l'abandonne définitivement.
    C'est donc un roman inachevé que nous lisons aujourd'hui sous le titre Les Captifs : trois cents pages manuscrites, la moitié de ce que Robert Brasillach avait prévu d'écrire.
    En 1940, à cause de son âge (il a trente et un ans), et parce que la défaite et l'emprisonnement sont deux violentes ruptures avec le passé immédiat, l'écrivain fait de son roman une œuvre de récapitulation : à travers des personnages nombreux, bien individualisés, vivants, il rassemble ce qu'il a espéré, détesté, admiré, aimé surtout, pendant sa jeunesse, désormais révolue. 
    Les Captifs révèlent aussi une ambition nouvelle : construire un ensemble romanesque dont le lecteur, pareil à celui de La Comédie humaine, retrouverait, d'un livre à l'autre, des créatures familières, immergées dans l'histoire contemporaine.
    Tous ces personnages sont soumis, chacun à sa manière, à la loi du temps et du vieillissement, qui a hanté Robert Brasillach.
    Récapitulation, témoignage d'une ambition nouvelle, approfondissement d'une méditation sur le temps, Les Captifs, quoique inachevés, sont une oeuvre foisonnante, qui atteste "le don de vie", indispensable au vrai romancier. "

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  • Sparte et les Sudistes...

    Les éditions Kontre Kulture viennent de rééditer l'essai de Maurice Bardèche intitulé Sparte et les Sudistes. Normalien, agrégé de lettres et auteurs d'essais reconnus sur Proust, Balzac ou Flaubert, Maurice Bardèche était également le beau-frère de Robert Brasillach et a animé après guerre la revue Défense de l'Occident.

     

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    " « Ce que j’appelle Sparte, c’est la patrie où les hommes sont considérés en raison de leurs qualités viriles qui sont mises au-dessus de toutes les autres. Ce que j’appelle les Sudistes, ce sont les hommes qui s’efforcent de vivre selon la nature des choses qu’ils ne prétendent corriger qu’en y ajoutant de la politesse et de la générosité. »

    Voilà expliqué, par l’auteur lui-même, le titre a priori obscur de cet ouvrage. Sparte est une idée, c’est une attitude devant la vie, le refus de la médiocrité, la reconnaissance de l’inégalité des hommes devant l’épreuve, le mépris de la mort ; c’est une image que l’on se fait de l’humain et qui doit servir de guide. Mais tous ne sont pas des héros, tous ne peuvent pas être des héros, et les Spartiates sont là pour les défendre, pour être aussi des modèles qui, à l’instar des saints pour les chrétiens, donnent la direction à suivre sans jamais juger ceux qui n’ont ni leur noblesse ni leur courage. Car l’humanité ne peut être toute spartiate ; elle a besoin du bonheur de vivre qu’incarnent les Sudistes, « cette part de l’espèce humaine qui veut [...] respirer quelque chose qui ne soit pas frelaté, fabriqué, un air propre, tel qu’il était au commencement du monde ». Les Sudistes sont ces êtres lumineux qui ont fécondé l’histoire : on les rencontre chez les Gibelins, auprès des Albigeois, à Byzance... Ils sont tous ceux qui sentent une contradiction profonde entre le mode de vie qu’on tente de leur imposer et leur instinct. Le Sudiste est celui qui ne veut être ni « le triste insecte appelé travailleur » ni le Yankee qui a triomphé, et avec lui le roi dollar, « la société de consommation, la publicité, le conformisme, la monotonie, et les longues, les immenses plaines de l’ennui et de l’absurdité ».

    Nous sommes chacun, un peu plus ou un peu moins, Spartiate ou Sudiste au gré des circonstances : « Que le Spartiate en nous réponde donc à l’heure du péril, et même qu’il veille toujours en chacun de nous [...], mais qu’il sache qu’il n’est là que pour protéger le Sudiste en nous, pour lui permettre d’être. » "

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